À lire…

À LIRE

« Quand je peins, c’est spontané, il n’y a pas de mots ou de concepts préalables ; ce sont des émotions, des souvenirs de couleurs, d’impressions fugitives que je jette sur la toile. Ensuite, parce que je suis peintre tout de même, je relie cela. Les couleurs, les formes se répondent. Il y a des liens bien visibles. »

C’est bien cela, Anne Lehembre, artiste plasticienne, mais aussi musicienne : elle chante et joue de l’accordéon. D’ailleurs, le vernissage de son exposition était enchanté par le rythme de l’accordéon joué par son professeur. Une belle harmonie entre les glissements de couleurs sur les toiles et les sinuosités de la musique, douce et chaleureuse  [Lire la suite…]

Entre Les Lignes,  Gabrielle Lefèvre, 14 mars 2024 

Anne ressent depuis longtemps la nécessité de tisser et de renforcer les liens qui unissent les êtres à travers les générations, à travers le temps et l’espace En 2001, elle a déjà exposé ses oeuvres en juxtaposition avec celles de son grand-père, qui était peintre. En 2010, elle fit au Transartcafé une exposition avec son petit-fils Eliot. L’on voit donc que l’actuelle exposition est le reflet d’un long échange en cours entre Antibes et Bruxelles, au fil des années…  [Lire la suite…]

 Frédéric Voilley septembre 2015 

Anne-peintre Lehembre s’adonne à différentes autres disciplines artistiques telles la vidéo et les installations mais aussi le chant. Sa grand-maman jouait du piano ; son grand-père, peintre lui-même, chantait lui aussi. Elle déclare que la peinture est sa démarche première et « essentielle ». L’enseignante dans différentes branches artistiques qu’elle fut pendant trente ans a privilégié un message de recherche personnelle, de communication et de spontanéité… toujours bien présent au cour de sa démarche. [Lire la suite…]


Michel Van Lierde

À une époque où l’avant-garde se soucie peu de la garde, une exposition personnelle qui se proclame

Filiations attire l’attention. Une petite-fille de peintre, peintre elle-même, remue toiles et souvenirs, jusqu’à en faire une exposition : affilier Matinée matinale à Bredene avec Acrylique sur toile à un siècle de distance se révèle tonique et attendri. Filiation montre la descendance,  la liaison ; affiliation, c’est l’association, l’adhésion.  [Lire la suite…]

Jean-Michel Pochet

L’émotion jaillit en un geste impulsif, fort et concret. La main se fait l’interprète du mouvement intérieur. Elle plonge dans la couleur et l’imprime au support.

L’émotion apparaît, devient visible, palpable à fleur de papier, de carton, de toile.

On perçoit la respiration, l’abdomen se soulève avec régularité, le souffle s’échappe des lèvres en attente…

En attente d’une prochaine émotion qui se confondra avec celles déjà présentes ou, au contraire, témoignera d’une impossible union.  [Lire la suite…]

Anne Vierstraete, 23 janvier 2001

 « Je ne crois pas », affirmait Rothko – par ailleurs l’un des peintres préférés d’Anne Lehembre, « …qu’il ait jamais été question d’être figuratif ou abstrait ».

Un constat qui, pour elle, ne peut que souligner le caractère vivant, sensible, intuitif, de la forme abstraite.

Car dans les œuvres d’Anne.L. qui forment cette exposition, la vie émane de la peinture même, non de ce qu’elle représente, mais d’une transposition complète de la réalité en termes picturaux ; formes, textures, couleurs, que l’on peut découvrir dans une trentaine de tableaux récents, sans titre, travaillés à l’acrylique sur panneaux ou toiles.   [Lire la suite…]

Françoise Lechien-Durant

Conservateur au Musée David et Alice van Buuren

Marie Theunis : Vous avez une curieuse signature…

Anne Lehembre : J’ai plusieurs noms, plusieurs prénoms qui m’appartiennent, qui m’accompagnent depuis ma naissance…  Ils représentent différentes périodes dans ma vie ; Quatre initiales, A, M, T, L.  pour Anne-Marie Theunis Lehembre.   [Lire la suite…]

On voudrait voir ce qu’on connaît d’elle, ce qu’on croit voir, ce qu’on veut voir…

Ne pas tricher, ne pas chercher,…juste mettre notre esprit logique de côté et se laisser porter par cette belle émotion,… étonnante de couleurs, surprenante de formes, inattendue par sa force et sa violence ; les choses ici perdent leur nom pour ne laisser finalement que l’impression que laisse les choses vécues.

C’est une invitation au voyage, voyage intérieur, qui vous fait et vous défait, qui se déroule comme se déroule la vie, avec ses ruptures, ses étonnements, ses coïncidences, ses troubles…un de ces voyages où l’on revient avec des nouvelles de soi-même… 

Johanne Lehembre